Les maçonneries traditionnelles face à la réglementation thermique

Les réglementations thermiques ont fait table rase des bâtiments énergivores, en neuf tout au moins, et ceci nous laisse croire que tous les produits qui existaient avant leur arrivée doivent maintenant disparaître.

Notre bon vieux parpaing, subit de plein fouet cette croyance, le fait est que si il est la solidité même, il n’est pas jusque-là connu pour ses propriétés thermiques.

« Le travail du parpaing est d’assurer la structure »

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Normal vous répondrai un parpinologue (et j’en connais ! ), le bloc béton n’est pas là pour ça. Son travail est d’assurer la structure, et charge à l’isolant d’assurer la performance thermique. Pour autant, le bloc béton a connu un fort désamour suite au Grenelle, principalement dû à la croyance susdite : il y a des matériaux avant Grenelle et après Grenelle.

Faux, vous dirait le thermicien, on peut tout à fait réaliser une maison Rt 2012 voire Bpos en parpaing, et ce en utilisant le produit comme il se doit, avec un bon isolant à ses côtés. Il n’y a d’ailleurs pas moyen plus économique de monter un mur en ce bas monde, qu’un bon vieux bloc béton.

L’épaisseur du mur s’en ressent, ce qui n’est pas sans conséquence sur la superficie dégagée par la construction, et la décision dépend en fait, des priorités du maitre d’œuvre. Nombre de constructeurs s’en sont rendu compte et sont revenu à leurs premiers amours, fussent-ils gris.

Une chose est sûre, le bloc béton a encore de beaux jours devant lui, et les truelles n’ont pas fini de raisonner dans les chantiers.

Quels systèmes constructifs aujourd'hui ?

ITI téléphone maison (isolation thermique intérieur)

Un paramètre qui a tendance à changer, surtout de place avec l’évolution des normes, c’est l’isolant. L’hexagone étant traditionnellement itéiste (de ITI : Isolation Thermique Par L’Intérieur) se pose la question de devenir itéeux (de ITE : la même isolation, mais par l’Extérieur). C’est un débat animé, ou s’arc-boutent les traditionalistes, moqués par les chantres d’une isolation nouvelle et révolutionnaire.
« Isolez les tous, le flux thermique reconnaitra les siens »

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Car en fait, d’un point de vue purement…résistance thermique, ça ne change, RIEN. Que l’on additionne des résistances thermiques (mur à isolation répartie+isolant par exemple) dans un sens ou dans l’autre, les R s’additionnent et l’isolation est la même.Mais alors, pourquoi ? :

J’entends ici pouffer les Itéeux, « et les ponts thermiques » ! Mais en fait, le gain d’une ITE n’existe que sur les planchers intermédiaires, pour gérer le plancher bas, il faudrait enterrer l’isolant à 1,50 m de profondeur, ça ne se fait pas, et c’est hors DTU.
Et le plancher haut ??? Il n’est guère mieux isolé par une isolation par l’extérieur, la jonction avec la toiture représentant un cas singulier bien complexe à gérer.
A contrario, le plancher intermédiaire est lui parfaitement géré au niveau des ponts thermiques.

Personne n’a donc tort ou raison : plus il y a de niveaux intermédiaires, plus il faut être itéeux, moins il y en a, mieux il vaut rester itéiste. D’autant que maintes solutions de planchers équipés (voir notre présentation) existent pour gérer, tous planchers confondus ces psi qui nous perturbent.

Quels systèmes constructifs aujourd'hui ?

Les planchers bas accessoirisés

Nous l’avons vu très largement dans les articles précédents : le traitement des ponts thermiques significatifs n’est pas chose aisée, surtout si l’on souhaite conjuguer efficacité énergétique avec optimisation des coûts. Le maître d’ouvrage a selon le système constructif choisi, un panel de solutions, toutes aussi performantes, mais qu’il est nécessaire de maîtriser si l’on ne veut pas transformer l’économie d’isolation et de consommation d’énergie en surcoût de fourniture de matériaux.
Pour améliorer les performances Up des entrevous polystyrènes, nécessaire pour atteindre les critères de la RT 2012 et des futurs labels, il devient indispensable d’augmenter l’épaisseur des languettes de ces derniers. Augmenter les épaisseurs de languettes, est synonyme d’augmentation du coût moyen du plancher, du volume de produits transportés et utiles pour un faible gain de performance. Cette alternative présente donc des limites : au-delà d’une valeur de Up = 0.23, ce sont les déperditions linéiques qui deviennent prépondérants et qu’il faut alors traiter pour conserver ou améliorer le niveau de performance globale du plancher.

Nous avons vu et comparé les solutions technico-économiques présentes sur le marché, et avons démontré, si cela était encore nécessaire, la pertinence de la solution plancher avec entrevous polystyrènes à languette associée aux traitements des ponts thermiques linéiques. Restait un point de passage de flux thermique à « s’occuper » : le pont thermique du refend central.

ponts-thermiques

Présent depuis toujours dans les planchers bas sur vide sanitaire, sans dalle flottante (système Duo, ou plancher chauffant), le pont thermique du refend central est le dernier point de fuite par lequel s’échappe notre fameux gars…Psi. Comme pour le traitement des ponts thermiques linéiques, les industriels ont développé et mis sur le marché des solutions innovantes et performantes : recouvrir la totalité de la surface du refend central d’une plaque de polystyrène. Une mise en œuvre, qui reste assez simple, mais nécessite une certaine rigueur, elle sera collée, chevillé ou accroché au refend central dans le cas de panneau isolant de polystyrène expansé et découpé. Exemples de mise en œuvre ci-après :

Isolation du refend central avec un panneau de polystyrène expansé et découpé

D’autres solutions consistent à mettre en œuvre, au droit du refend, des éléments en polystyrènes moulés en appui sur les poutrelles, rupteurs de refend, de la même hauteur coffrante que les entrevous, avec une « languette » qui couvre la surface du refend central. Exemples ci-après :

Isolation du refend central avec un panneau de polystyrène expansé moulé

La dernière solution technique, qui reste la plus simple à mettre en oeuvre, ne modifie en rien le travail de l’entreprise de maçonnerie. Durable et non altérable dans le temps, cette méthode consiste à mettre en œuvre un bloc isolant en dernier rang du refend central, maçonné ou collé, qui peut être associé également à la solution planelles isolantes. Très facile et rapide à mettre en œuvre, ce système constructif n’a aucune incidence pour les autres corps d’états, en particulier pour le passage des réseaux et évacuations. Il ne nécessite aucun produits supplémentaires à gérer, livrer, stocker, manipuler, et ne demande pas de formation spécifique pour les artisans.
Isolation du refend central avec une planelle isolante

Souhaitant que cet article vous ait apporté des réponses aux questions que vous vous posiez, nous vous donnons
Rendez-vous pour un prochain article…..

Traiter les ponts thermiques

Rupteurs thermiques pour dalle pleine béton armé

Planchers Intermédiaires et Ponts Thermiques Ѱ en habitat collectif

Traitement des Ponts Thermiques des Planchers Intermédiaires dans le cas d’une isolation thermique par
l’intérieur (ITI).

Suite de l’article Planchers Intermédiaires et Pont Thermique.
Comme nous l’avons décrit dans nos précédents articles, les différentes solutions techniques mises en œuvre,
se doivent donc de répondre à une contrainte majeure : Isolation Thermique « continue » avec le traitement
du Ѱ9, en s’assurant que celui-ci :

d) Rupteurs thermiques pour dalle pleine en béton armé (bâtiments collectifs)

Il s’agit d’ensemble composé d’armatures acier haute adhérence ou inoxydable traversant un isolant en polystyrène et laine minérale. Ces rupteurs, sous avis technique, assurent la continuité verticale ou horizontale de l’isolation par l’intérieure (ou l’extérieure) et la transmission des efforts mécaniques.

Rupteurs thermiques pour dalle pleine béton armé

Ce système constructif est l’une des solutions pour traiter les ponts thermiques au droit des balcons de bâtiments collectifs.
L’autre alternative étant de prévoir la désolidarisation des balcons de l’ouvrage, lorsque cela est rendu possible par l’étude béton armé, ou imposé par le choix du maître d’ouvrage.

e) Bétons isolants prêts à l’emploi (bâtiments collectifs)

Bétons isolants prêts à l’emploi

A base de granulats légers, ces bétons prêts à l’emploi sont destinés aux voiles de façades et de pignons des bâtiments collectifs. Ils font l’objet de brevet industriels. Leur mise en œuvre, dans le cas d’une ITI, limite les déperditions thermiques de liaison entre les façades et les planchers d’une part, et les façades et les refends d’autre part. Ces bétons réduisent d’environ 35% les ponts thermiques, et sont employés exclusivement en bâtiments collectifs ou tertiaires.
Ce grand tour d’horizon que nous vous avons présenté, sur les différents systèmes constructifs mis en œuvre en planchers Intermédiaires, en maisons individuelles ou en bâtiments collectifs, aura sans nul doute excité votre curiosité….. sur le traitement du Psi pour les planchers Haut.
Rendez-vous dans notre prochain post sur les planchers bas accessoirisés.

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Rupteurs Thermiques Longitudinaux et Transversaux avec plancher poutrelles et entrevous béton

Planchers Intermédiaires et Ponts Thermiques Ѱ (Psi)…

Traitement des Ponts Thermiques des Planchers Intermédiaires dans le cas d’une isolation thermique par
l’intérieur (ITI).

Comme nous l’avons décrit dans nos précédents articles, les différentes solutions techniques mises en œuvre,
se doivent donc de répondre à une contrainte majeure : Isolation Thermique « continue » avec le traitement
du Ѱ9, en s’assurant que celui-ci :

a) Les rupteurs de Ponts Thermiques

Ce sont des complexes isolants, le plus souvent en polystyrène, de hauteur égale à la hauteur totale du plancher brut fini, mis en œuvre en about de la dalle béton. Ils doivent faire l’objet d’un avis technique CSTB, afin de garantir la stabilité mécanique de l’ouvrage, et la protection vis-à-vis du risque incendie. Certains d’entre eux bénéficient d’essais acoustiques au bruit aérien, assurant le respect des normes en vigueur, l’efficacité au bruit de choc restant quant à elle inchangée.
Utilisable en 1ère famille, avec toutes les typologies de maisons individuelles RDC + Etage, isolées, en bande à structures indépendantes et à murs séparatifs communs. Dans le cas d’un plancher mis en œuvre avec plénum en sous-face, il conviendra de placer sur l’ensemble de la périphérie une bande de 50 cm de laine de verre pour assurer le degré CF ¼ h du plancher. Pour les usages en 2ème famille, il convient d’utiliser un Rupteur thermique « spécial feu »ayant un PV CSTB pour assurer la conformité à la réglementation incendie.

Rupteurs Thermiques Longitudinaux et Transversaux avec plancher poutrelles et entrevous béton
Schéma de mise en œuvre de Rupteurs Thermiques Longitudinaux et Transversaux avec plancher poutrelles et entrevous béton. Le respect scrupuleux du plan de ferraillage de la dalle de compression, fourni par le fabricant du plancher, doit être assuré et réalisé conformément aux règles et définies en fonction de la zone sismique.

b) Les planelles isolantes

Le principe de cette solution consiste à intégrer une planelle isolante en about de dalle, en lieu et place de la planelle traditionnelle. Pour être efficace, la planelle doit avoir une résistance thermique minimale de 0.50 m².K/W. La planelle devra également être conforme au DTU 20.1, ou bénéficier d’un avis technique CSTB.

Planelle isolantes en about de dalle
Exemple de planelles isolantes mis en œuvre en about de dalle plancher, sur paroi bloc de granulats légers.

Avantage de cette solution technique :
  • En une seule opération, elle assure le traitement du Ѱ9 (psi),
  • sans modifier la structure mécanique du plancher,
  • ne nécessite pas de traitement spécifique vis-à-vis du risque incendie, et
  • réalise le coffrage de l’about de dalle plancher.

c) Chape flottante sur plancher Intermédiaire

Cette solution technique est semblable à celle utilisée en plancher bas (système Duo). Elle est surtout mise en œuvre dans le cas de structure avec plancher chauffant, et permet de traiter jusqu’à 80% des ponts thermiques linéiques, voire de les éliminer.

isolant de chape flottante

  • Ѱ9 performant
  • La liaison isolant sous chape avec le doublage (ITI) mis en œuvre contre la paroi verticale assure le traitement du pont thermique linéique périphérique.
  • Réservations planchers et coûts isolants /main d’œuvre importants.

La semaine prochaine nous présenterons deux techniques de traitement du pont thermique pour les batiments collectifs.

Qu’est ce que le point de rosée et comment l’éviter ?

Pour qu’il n’y ait point de désordre, Il ne faut point de rosée !

Si la rosée du matin peut paraître poétique, en particulier en ces périodes de forte chaleur, il est une rosée que le bâtiment abhorre que l’on appelle du joli nom de point de rosée.

Nos amis Suisses appellent ce phénomène « point de moisissure » ce qui décrit bien en quoi il nous préoccupe. Les amplitudes thermiques Helvètes étant plus importantes que les nôtres, il y a fort à parier que lorsqu’il survient, ce désordre présente des conséquences plus désastreuses que par chez nous.
Mais qu’est-ce donc que ce « point de rosée » ? Hé bien figurez vous qu’il fût l’une des grandes préoccupations de la RT 2012.

    Voyez plutôt :

  • L’air froid contient moins d’humidité que l’air chaud
  • Quand on refroidit l’air, il contient moins d’humidité, si on le refroidit suffisament, cette humidité se condense.
  • En clair, l’humidité contenue dans l’air passe de l’état gazeux à l’état liquide

Le point de rosée, c’est précisément le moment où l’humidité passe de l’état gazeux à l’état liquide. Dans la construction, il intervient dès qu’il rencontre une surface suffisament froide, par exemple, la bonne vieille fenêtre simple vitrage en plein hiver à la campagne.

Ok me direz-vous, il suffit d’éviter le simple vitrage, et le tour est joué. Halte là malheureux, c’est bien plus complexe et bien plus vaste…

Il faut éviter tous les points froids dans le bâtiment. Mais pourquoi croyez vous donc que le thermicien s’est empressé de gérer les ponts thermiques dans la nouvelle réglementation ?
Mais pour le point de rosée bien sûr !
D’accord, de la chaleur qui s’en va, ça peine toujours tout bon thermicien qui se respecte, mais le problème plus fondamental c’est que si un plancher par exemple, génère un point de rosée, c’est de l’eau qui apparaît soit sur les murs, soit à l’intérieur !
Raison pour laquelle il faut absolument gérer les ponts thermiques sous peine, en plus de factures de chauffage élevées, d’humidité incontrôlable.

Petit point particulier auquel on ne pense pas :
Lors d’un plancher haut (terrasse), placer l’isolant sous le plancher constitue une erreur fatale ! Le point de rosée intervient alors après celui-ci, dans le plancher haut sous le pare vapeur. Raison pour laquelle il est capital de mettre l’isolant au dessus pour un plancher terrasse, puis une petite chape pour circuler si nécessaire bien sûr. Il fallait y penser !
Je vous laisse méditer les images ci-dessous…

exemple-representation-diagramme-mollier

Mémo thermique

EasyPsi le vide sanitaire nouvelle génération

Depuis le 1er Janvier 2013, la RT 2012 est applicable pour toutes les constructions neuves avec comme objectif général la maîtrise de l’énergie dans le bâtiment.

Les trois exigences réglementaires principales sont :

  1. limiter la consommation totale de l’énergie,
  2. définir une efficacité énergétique optimale du bâtiment et
  3. assurer le confort d’été.

Les limites réglementaires portent sur ces trois performances, le plus souvent au moyen de certains paramètres qui interviennent dans les calculs effectués par les bureaux d’études thermiques, comme la transmission thermique des parois (murs, planchers) ou les pertes (« fuites de chaleur ») au niveau des ponts thermiques (Psi). Les caractéristiques du bâtiment (type, surface…), son emplacement (localisation géographique, altitude), les matériaux mis en œuvre déterminent les valeurs de ces limites et permettent aux maîtres d’ouvrages de définir le cahier des charges de l’ouvrage.

Les exigences des constructions de la RT 2012 entrainent à dimensionner des planchers de plus en plus performants. Au-delà du plancher Up 0.23, ce sont les ponts thermiques qui deviennent prépondérants et la performance globale du plancher est altérée. De plus l’augmentation des épaisseurs de languette des entrevous fait augmenter le coût moyen du plancher pour un gain de performance relativement faible.

Fort de son expérience et du succès rencontré avec le système constructif EASYTHERM®, depuis son lancement en 2010, le groupement EASYGONE® innove en 2014 en proposant le vide sanitaire nouvelle génération : le plancher EASYPSI®.

Plancher_détouré

En Utilisant les performances combinées du bloc EASYTHERM® et de la planelle THERMO’RIVE®, le plancher EASYPSI® assure le traitement des déperditions, surfaciques et linéiques (Ѱ), afin d’optimiser la performance thermique du plancher bas sur vide sanitaire, à entrevous polystyrène, sans avoir recours systématiquement à la mise en œuvre de rupteurs thermiques Pse.

De réels avantages pour les constructeurs de Maisons Individuelles, une solution technique universelle et économique.

planelle-300x255
La planelle THERMO’RIVE® R = 0.85 M².K/W assure en une seule opération, le traitement des ponts thermiques linéiques longitudinaux  et transversaux, et assure le coffrage de l’about de dalle du plancher.

psi_refend
Le bloc EASYTHERM® R = 1.44 M².K/W (Bloc+Rsi+Rse) permet de  réduire de 70% les pertes linéiques du Refend Central lorsqu’il est mis en œuvre uniquement en dernier rang.

psi_lineique
Mis en œuvre seul en dernier rang de soubassement sur toute la périphérie du plancher, le bloc EASYTHERM® réduit de 30% les ponts thermiques longitudinaux et transversaux.

Associé à la planelle THERMO’RIVE®, le système constructif offre
des performances optimales recherchées pour les constructions
RT 2012.

Le Plancher EASYPSI® : c’est 4 solutions distinctes de mise en œuvre, associées à 5 types de planchers à entrevous PSE Up 0.33 à Up 0.15, étudiées avec 2 types d’élévations parois, blocs béton de granulats courants, blocs EASYTHERM®.

Un exemple : Une maison de 90 m², élévations paroi en blocs EASYTHERM®, un plancher composé d’un entrevous PSE Up 0.23 associé à la Planelle THERMO’RIVE® en rive, le dernier rang de soubassement du Refend central réalisé en bloc EASYTHERM® correspond en termes de performance thermique à un plancher avec entrevous PSE Up 0.10 seul : EASYPSI® 10. (Cf. Etude CERIB n°2080/13).

EASYPSI® : Une simplicité de mise en œuvre sans aucune incidence pour les corps d’états secondaires, pour une performance thermique garantie. Le Plancher EASYPSI® : la solution la plus économique pour être conforme à la RT 2012.

Consulter toutes les différentes valeurs des Psi des planchers EASYPSI :

EASYTHERM-Brochure-Plancher-EasyPsi

Plancher bas et pont thermique (Psi) vers un mariage forcé ?

Nous avons expliqué dans nos précédents articles les différentes dénominations et appellations techniques qui sont employées par la profession.

Notre dernier article présentait les fameux Ѱ (Psi) qui se cachent partout dans les maisons d’hier et d’aujourd’hui. Depuis plusieurs années, une véritable bataille s’est engagée contre ces ponts thermiques avec comme objectif avéré, de les réduire au maximum, voire les éradiquer.

plancher

L’ensemble des acteurs de la construction se sont engagés dans cette bataille :

  • les industriels en développant de nouveaux produits dédiés au traitement des ponts thermiques,
  • les entreprises du bâtiment qui doivent acquérir de nouveaux savoir-faire et de nouvelles techniques de mise en œuvre,
  • les bureaux d’études thermiques, les architectes et les constructeurs qui doivent concevoir leurs projets de concert.

Tous ont en ligne de mire la réduction du Pont thermique Ѱ.

Les planchers qui sont une composante indissociable de toute construction, n’échappent pas à cette traque, quel que soit leur localisation dans le bâtiment. Le choix du système constructif qui sera utilisé dispensera son lot de ponts thermiques, qui, s’ils ne sont pas traités efficacement, feront que l’ouvrage pourrait ne pas être conforme à la RT2012.

Dans notre prochain article, nous vous présenterons les différentes solutions techniques mises en œuvre pour la réalisation des planchers. La 1er construction après les fondations …..Le plancher bas.

EASYTHERM-Brochure-Plancher-EasyPsi

Introduction à la terminologie des planchers

Le plancher est l’ouvrage horizontal constituant une séparation entre deux niveaux d’une habitation.

Pour permettre la réalisation des planchers d’une maison individuelle, ou d’un bâtiment collectif, il est indispensable d’identifier clairement leur localisation dans la construction. Celle-ci définira les critères de l’étude technique permettant leur mise en œuvre.

Les professionnels du bâtiment, architectes, constructeurs de maisons individuelles, bureaux études structures, thermiciens, usent d’une terminologie particulière et distincte pour nommer chacun des différents niveaux de plancher. Chacun devant établir son étude, ses vues en plan en respectant le cahier des charges établi par le maitre d’ouvrage. Pour le néophyte, il n’est pas toujours aisé de comprendre, voire de localiser le niveau de plancher, suivant son interlocuteur, sans connaitre quelques postulats ou conventions de base.

Pour exemple, un plancher étage pour un architecte ou un constructeur, est le plancher haut du Rez-de-chaussée pour le bureau structures, et devient le plancher intermédiaire lorsqu’il s’agit de l’exprimer par le thermicien. C’est pourtant d’un seul et même niveau de plancher dont il est question.

Pour chacun des différents niveaux de la construction, il est nécessaire de définir les critères mécaniques, thermiques, acoustiques.

La figure ci-dessous recense ces différentes appellations possibles, pour permettre de mieux appréhender ce langage spécifique utilisé par les professionnels de la construction.

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Tous les vantages d’un plancher isolé :
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La chasse au gars Psi

Les ponts thermiques constituent des zones fortes de déperditions thermiques dans les bâtiments. Ces fuites de chaleur nécessitent une quantité de chauffage supplémentaire et par voie de conséquence une consommation énergétique plus élevée. Si ces pertes ne sont pas prises en compte, l’installation de chauffage peut être sous dimensionnée. Une absence ou une dégradation de l’isolation est généralement à l’origine de ces fuites.

On distingue 3 grandes familles de ponts thermiques :

  1. Les ponts thermiques intégrés sont générés par l’interruption ou la dégradation de l’isolant au sein de la paroi. Ils sont liés à la technique de mise en œuvre d’un isolant. Celui-ci est pris en compte directement dans le coefficient de déperditions surfaciques U.
  2. Les ponts thermiques dits ponctuels (en W/K) caractérisent les déperditions à la jonction de trois parois.
  3. Les ponts thermiques de liaison, ou ponts thermiques linéiques, sont dus à l’interruption de l’isolation à l’intersection des parois (jonction entre les planchers et les murs) du bâtiment.

La règlementation thermique 2012 (RT2012) impose aux thermiciens qui élaborent les projets avec les maitres d’ouvrage de traiter l’ensemble des ponts thermiques du bâtiment. Le ratio moyen global (Ratio Ѱ) de tous les ponts thermiques du bâtiment ne doit pas excéder 0.28 W/m²SHONrt.K.

De plus le Psi linéique moyen des liaisons entre les planchers intermédiaires (Ѱ9) et les murs donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé ne doit pas excéder 0.6 W/(m.K).

 

Le schéma de maison ci-dessus, présente les différentes déperditions linéiques des planchers, suivant que le bâtiment soit réalisé avec une Isolation Thermique par l’Intérieur (ITE), ou par l’Extérieur (ITE). Le traitement spécifique des ponts thermiques au niveau de chaque plancher est alors indispensable à réaliser pour répondre au critère de la RT 2012.

Représentation thermique d'un pont thermique plancher intermédiaire

Le graphe thermique ci-dessus, présente un exemple de la distribution des températures sur un pont thermique d’un plancher intermédiaire non traité.

Lorsque le bâtiment n’est pas réalisé avec une ITE, l’ensemble des ponts thermiques linéiques devra être traité afin d’assurer la conformité vis-à-vis de la RT 2012. Des solutions techniques existent suivant la nature des planchers mis en œuvre.

Notre prochain article, vous présentera les principaux systèmes constructifs permettant de mettre un terme aux exactions du gars….Psi.

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La performance thermique pour les nuls … suite

Précédemment, nous vous avons  expliqué ce qui se cachait derrière la lettre R, emblème de la performance thermique des matériaux. Mais il eut été trop simple de n’avoir à maitriser qu’une seule définition pour comprendre la thermique dans ie bâtiment. Les industriels utilisent également la lettre U pour qualifier leurs produits ou les performances de leurs parois. Que veut donc dire ce U ?

U est le coefficient de transmission thermique d’une paroi Homogène. Il traduit la quantité de chaleur « s’échappant » au travers d’une paroi homogène de 1m² pour une différence de 1°. U caractérise les déperditions thermiques d’une paroi composé d’un matériau simple ou de plusieurs matériaux. Il s’exprime en Watt par mètre carré (m²) et par degré de différence K.  K est le symbole officiel pour représenter un degré de température, du nom du physicien britannique Lord Kelvin, mort en 1907.

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U s’exprime donc en W/m².K …..C’est simple….non … ?

Pour un mur, par exemple, on dira qu’il a un coefficient U de 0.693 W/m².K. Ce qui veut dire que si le mur à une longueur de 10 mètres et une hauteur de 2.50 mètres, soit 25 m², et qu’il y a une différence de température de 10° C avec l’extérieur, ce mur rayonnera comme un radiateur.

Energie dissipée = Surface x différence de température x U  soit 25 x 10 x 0.693 = 173.25 watt.

Autrement dit, pour compenser la « perte » de cette paroi, pour une température extérieure de 9°, et 19° à l’intérieur (10° de différence), il faudra installer dans la maison un radiateur permanent de 174 watts.

CQFD, plus U est grand, moins le matériau est isolant, plus U est faible, moins il y a de déperdition, plus la paroi est performante thermiquement.

U, c’est l’inverse de la résistance thermique R mais ça vous le savez depuis notre dernier article. Enfin, quasiment l’inverse, car se serait sans compter sur l’influence des résistances superficielles Rse et Rsi. Ces dernières caractérisent les échanges thermiques en surface des parois. Elles dépendent du sens du flux, de la chaleur et de l’orientation de la paroi :

  • Rsi pour les échanges sur la surface de la paroi Interne et
  • Rse pour les échanges sur la surface de la paroi Externe.

Leurs valeurs en m² K/W sont déterminées selon les règles Th-U –Fascicule 4 Parois opaques et Fascicule 3 Parois vitrées. D’où  U = 1 / (∑R+Rsi+Rse) avec :

  • R = somme des résistances thermiques des matériaux qui composent la paroi en m² K/W, et
  • Rsi Rse, les résistances superficielles.

Ainsi, tous les matériaux ont une valeur de U données par les règles Th, ou calculés par un bureau d’études spécialisé et certifié.

Up exprime la déperdition thermique, où l’indice « P » désigne un P comme Paroi, qu’il s’agisse d’une paroi verticale (ex : un mur), ou d’une paroi horizontale (ex : un plancher). Ug exprime le coefficient de transmission thermique des vitrages.

 L’Up (Plancher) est un critère important déterminant dans le choix du système constructif pour le maître d’ouvrage dans la conception de son projet.  Pour exemple, si dans un descriptif vous avez pour le plancher bas le R de l’entrevous Pse nécessaire au bureau d’étude thermique, comment trouver l’Up du Plancher ?

  • Pour une valeur « approchée », appliquer la formule simplifiée Up = 1/R,
  • Pour connaitre la valeur réelle, la formule complète est Up = 1R + 0.34 (0.34 : Valeur de Rsi +Rse Règles Th-U)

Prochainement nous aborderons les relations entre Up, R et Psi.

Mémo thermique

Plancher easy Psi, le vide sanitaire nouvelle génération

Depuis le 1er Janvier 2013, la RT 2012 est applicable pour toutes les constructions neuves avec comme objectif général la maîtrise de l’énergie dans le batîment.
Le plancher easy Psi est une solution technique universelle et économique qui apporte de réels avantages pour les constructeurs de Maisons Individuelles.

Lire l’intégralité de l’article au format PDF.

La performance thermique pour les nuls

Grenelle oblige, on ne peut plus être un acteur sérieux du bâtiment ni aborder un sujet sur celui-ci sans parler de performance thermique, d’isolation, de déperdition énergétique…
Chaque fabriquant propose des nouveaux produits qui démontrent leur performance, mais une question se pose, comment s’y retrouver, et surtout comment comprendre les lettres étranges qui qualifient ces performances.

Lambda, R, U, Up, Psi (ᴪ), autant de lettres barbares qui nous indiquent chacune à leur façon la performance d’un produit donné. Les voici décodées ci-dessous :

A quoi correspond le Lambda ?

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Imaginez que vous disposiez d’un mètre cube de matière et que vous la soumettiez à une différence de température de 1 ° entre deux faces opposées. Un flux thermique passerait alors entre ces faces pour rétablir l’équilibre. Mesurez cette énergie (en Watt s’il vous plait) qui transite… ça y est ? Ok vous avez le lambda. Il s’exprime en W/m/K (Watt par m par degrés Kelvin) Le fait que le lambda soit en degré Kelvin est sans incidence, Kelvin et Celcius étaient très amis, et du coup l’amplitude de leurs échèles de mesures sont identiques.

Un polystyrène de Th 38 a donc un lambda de 0.038 W/m/K, un Th32 un lambda de 0.032. Plus le lambda est petit, moins il y a d’énergie qui passe, et plus le matériau est isolant.

C’est bien joli me direz-vous, mais on ne va tout de même pas faire des murs de 1 m d’épaisseur à chaque fois ! Bien sûr que non, on va tout simplement diviser l’épaisseur donnée par le fameux lambda pour avoir la performance thermique du mur. Cela donne… la résistance thermique, le fameux R.

Par exemple, 10 cm de Th32 (0.032 de lambda) donnent 0.1/0.032= 3.125 de Résistance thermique facile non ??? A l’inverse du lambda, plus le R est grand, plus le mur est isolant. Ce calcul permet d’associer des produits isolants entre eux en faisant une simple addition. Par exemple, 10 cm de Th 32 avec un bloc isolant d’un R de 1.27 : 3.125+1.27= 4.395.

Petite subtilité mathématique, parfois les thermiciens utilisent une autre lettre magique, le U. C’est stricto sensu l’inverse du R U=1/R et R= 1/U. Si donc vous avez l’un ou l’autre vous savez vous y  retrouver. Naturellement, U étant l’inverse du R, plus il est…. Petit, plus il est isolant, Ah et bien oui, l’inverse… c’est… l’inverse.

La semaine prochaine, nous aborderons le cas plus précis des planchers et des valeurs Up qui les caractérisent. En attendant, puisque le soleil arrive, je vous souhaite de bien profiter de ses apports thermiques.

Mémo thermique

Maisons Demeurance innove et achève la construction de la maison à Energie Positive.

Maisons Demeurance est un constructeur de maisons individuelles en Bretagne qui fête cette année ses 25 ans d’expérience avec plus de 3 000 maisons individuelles personnalisées de grande qualité réalisées à ce jour.

Présent en Ille et Vilaine et Cotes d’Armor, Maisons Demeurance s’appuie à la fois sur l’expérience de ses équipes en étroite collaboration avec des PME bien implantées, et également sur des industriels locaux réputés pour la qualité de leurs matériaux.

Fort de cette expérience, Maisons Demeurance innove et achève la construction de la maison du futur à Rennes, au 136 Rue de Vern : La maison à Energie Positive.

Lire l’intégralité de l’article au format PDF.

Labellisation d’une maison BEPOS avec Easytherm

A l’heure de l’entrée en vigueur de la RT 2012, le projet Villavenir + Atlantique à Nantes a été plus loin et livre une réalisation inédite en France.

C’est le premier projet Villavenir Bâtiment à Energie Positive (BEPOS) en France.

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Les planchers dans la protection incendie

La prévention incendie vise en priorité à assurer la sécurité des occupants du logement, et à la sauvegarde des biens. Elle est réalisée au travers des mesures portant sur la construction, les aménagements et équipements techniques, que l’on peut résumer sous trois critères majeurs :

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1/ Éviter la naissance des incendies dans les bâtiments,

2/ Limiter la propagation des flammes et des gaz de combustion,

3/ Assurer l’évacuation rapide des occupants.

Ces principes de prévention conduisent à mettre en œuvre des mesures différenciées suivant la nature et destination des bâtiments. La structure des ouvrages doit impérativement répondre aux  exigences des deux premiers critères.

Le béton,  matériau constitutif des composants des planchers (poutrelles + entrevous), classé incombustible,  présente un excellent comportement en cas d’incendie et procure une protection au feu efficace, notamment pour l’acier de structure sensible aux élévations de température.

Dans le cas de planchers comportant des entrevous polystyrène, il convient alors de respecter certaines dispositions constructives.

La stabilité mécanique au feu et coupe-feu des ouvrages est souvent justifiée sans protection complémentaire.

La justification de la resistance au feu exigée des matériaux ou des systèmes constructifs, est déterminée par le calcul, ou définie dans les Avis Techniques et/ou  PV d’essais réalisés par des laboratoires agréés.  Sous certaines configuration, il peut être approprié de protéger les composants du plancher  en mettant en œuvre des produits complémentaires (fibragglo, flocage, plâtre…).

 

Télécharger le PV de résistance au feu du bloc béton EasyTherm :

Résistance au feu

Comment exprimer la résistance au feu d’une paroi

Mais qu’est devenu le « coupe‐feu » ou « pare-flamme » d’autrefois ?

Avec les évolutions normatives de la législation incendie, voilà que notre vocabulaire est remis en cause et que des termes barbares le remplacent. On brule pourtant d’impatience à l’idée de connaître ces nouveaux termes, qui traduisent somme toute les mêmes impératifs qu’autrefois.

La résistance au feu d’une paroi repose sur trois préoccupations fondamentales :  1/ Assurer le caractère structurel du bâtiment le temps qu’il soit évacué, 2/ Limiter et 3/ Éviter totalement la propagation de l’incendie.

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L’expression des performances au feu d’une paroi repose donc sur ces principes. Nous vous proposons maintenant de décoder la nomenclature du système constructif coupe feu. L’ensemble des éléments ci‐dessous sont définis pour une durée donnée, qui nous le verrons plus loin, s’exprime en heures.

  • La lettre R : on parle ici de résistance mécanique. Il s’agit de la capacité de la paroi à assurer la portance pour laquelle elle a été conçue. Cette valeur n’existe donc que pour les parois porteuses. Elle remplace le terme « stabilité au feu» que nous utilisions autrefois.
  • La lettre E : C’est l’étanchéité de la paroi qui est ici en cause. Ne pas laisser passer gaz et flammes est essentiel. De ce fait même si le mur demeure stable mais qu’il fissure fortement et laisse passer le feu – ce qui peut donc propager l’incendie‐ il est affecté dans cette performance. Il s’agit là du « coupe‐feu » d’antant.
  • La lettre I : Pour éviter également la propagation des flammes, encore faut‐il que la paroi soit  suffisamment isolante et ne transmette pas la chaleur au delà d’une certaine limite. C’est donc  « isolation » que traduit cette lettre I.

Ces trois lettres réunies donnent donc le classement REI pour les parois porteuses et juste EI pour les parois non porteuses.

Aprenez en plus dans notre Guide Pratique de la résistance au feu du bloc béton :

Résistance au feu

La résistance au feu des parpaings de granulats légers

Si les blocs béton standards apportent  une réponse aux préoccupations incendie des concepteurs de bâtiments individuels et collectifs, l’évolution des gammes de produits vers de parpaings de granulats légers invite à reconsidérer la question.

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Nous avons étudié le cas spécifique du bloc Easytherm®, leader sur le marché des parpaings isolants. Soumis à des tests officiels (CSTB) de résistance au feu, le produit affiche une stabilité au feu nettement supérieure aux blocs béton de granulats courants.

Et pour cause, les granulats légers sont soit issus d’un processus de cuisson, soit des roches volcaniques. Ces matériaux ont déjà subits l’épreuve du feu et ne connaissent pas de modifications chimiques au contact de la flamme. Leur résistance au feu est donc supérieure.

Si les blocs standards surpassent largement les solutions briques en terre cuite, qui sont contraintes de s’adjoindre d’isolants minéraux, la résistance au feu bloc béton isolants est donc encore plus performante y compris en résistance mécanique.

De ce fait, un produit tel que le bloc isolant en béton Easytherm® peut être utilisé dans les bâtiments individuels et collectifs, sans restriction du type d’isolant (laines minérales mais aussi polystyrènes thermo‐acoustiques).

Les performances mécaniques étant également au rendez‐vous, ce parpaing isolant s’utilise aussi sur les marchés collectifs où il apporte une isolation optimum en toute sécurité pour l’usager.

 

Télécharger la consultation technique :

Résistance au feu

Blocs béton standard et résistance au feu

Nous avons évoqué dans de précédents messages, les besoins de résistance au feu des bâtiments  individuels.

Mais quid des produits à même de répondre à ces performances ?

Nous avons analysé les tests effectués et fréquemment mis à jours par le CERIB. Cet organisme certifie les produits préfabriqués en béton depuis 1967. Le CERIB a identifié les performances au feu des différents produits du marché.

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Fruit de ce travail, la « fiche 130 » répertorie toutes les solutions existantes et leur resistance au feu. Il convenait toutefois de la relire pour simplifier son analyse car en fait, compte tenu des performances pare-flamme des blocs béton ils sont en fait utilisables dans la plupart des situations sans complexité particulière.

Maisons individuelles : l’exigence est d’un quart d’heure de REI et le parpaing offre au minimum une REI de 60 minutes(bloc de 20 cm, 2 rangées 6 alvéoles débouchantes en pose collée).

La REI de ce bloc « de base » permet de construire jusqu’à R+7, en prenant soin d’adapter la résistance mécanique des blocs à la descente de charge, naturellement.

Compte tenu de la résistance au bloc beton performances des blocs maçonnés, ils répondent parfaitement aux éxigences légales. Avec l’ajout d’un système isolant, les performances ne sont plus les mêmes.

Résistance au feu

Quelle résistance au feu pour quel bâtiment ?

Les systèmes constructifs de batiment présentent diverses résistances au feu plus ou moins performantes. Faire le tri n’est pas simple.

Mais, avant toute choses une question se pose : Quel est le besoin précis de l’ouvrage concerné ?

Credits : AdaBe (Flickr)

La logique s’impose, le type de bâtiment, ses dimensions nécessitent des niveaux différents de protection au feu. En effet, on conçoit aisément qu’il est plus difficile d’évacuer un bâtiment de 10 étages qu’une maison de plain pied ! L’individuel, le groupement de maisons individuelles et le collectif ne se voient donc pas attribuer les mêmes besoins, et quelques règles spécifique de la législation incendie sont à connaître.

Le plus simple et le moins exigeant porte forcément sur les habitations individuelles (plain pied ou R+1) qui n’exigent qu’1/4 d’heure de performance REI (voir notre poste sur la nomenclature feu pour comprendre cette classification).
Exception toutefois, si les maisons sont en bande et avec des structures (murs séparatifs) communes. Un mur doit alors avoir une performance d’une demi‐heure tous les 45 mètres.

Quand le bâtiment devient R+2, il se voit plus difficile à évacuer et forcément, la résistance au feu s’en ressent avec à nouveau une demi‐heure impérative de REI.

Et la logique évolue au fur et à mesure que montent les étages.

A R+7, il faut une heure de tenue au feu.

Au‐delà, le législateur s’est exprimé en mètres :

de 28 mètres à 50 mètres, c’est une performance d’1H30 qu’il vous faudra obtenir.

Compliqué direz‐vous ? Voici ci‐dessous un petit graphique qui vous aidera à vous y retrouvez mais attention il ne s’agit là que de la législation incendie des bâtiments d’habitation. Les fameux « ERP » Etablissements Recevant du Public relèvent d’une autre règle de résistance au feu. De plus dans le cas d’un matériau d’isolation, le REI peut évoluer.

Résistance au feu des Batiments d'Habitation

Télécharger notre PV de certification :

Résistance au feu

Crédit photo : Petteri Sulonen

La résistance au feu des isolants thermiques

Avec la RT 2012, (réglementation thermique), les principes constructifs avec isolants thermique se démultiplient. Ils soulèvent cependant un point problématique lié au matériau d’isolation. Les matériaux synthétique de type polystyrène sont fortement inflammables et cela soulève des problèmes supplémentaires pour les établissements accueillants du public (etablissement de type 2).

Pour les architectes et les économistes de la construction, il peut devenir délicat de concilier efficacité thermique, résistance au feu et coût de construction.

Crédit photo : Petteri Sulonen

Comment isoler efficacement mon bâtiment tout en assurant le respect des réglementations incendie en vigueur ?

La réglementation incendie distingue :

  • R : la résistance mécanique
  • E : l’étanchéité aux fumés
  • I : l’isolation face à la chaleur

Pour concilier efficacité, coût et respect des réglementations, le collectif Easytherm a développé la planelle Thermo’Rive ainsi qu’un le plancher EasyPsi qui assurent  le traitement du pont thermique linéique en maison individuelle et en collectifs, sans entraîner de contraintes incendie supplémentaires. Contrairement aux produits de traitement des psi linéiques (rupteurs thermiques), le coffrage de rive EasyPsi n’intervient pas directement sur le plancher. Les éléments inflammables sont protégés par le bloc béton isolant.

En maison individuelle, afin d’être conforme à la réglementation incendie CF 1/4h le rupteur doit être protégé en sous face, généralement par une laine de verre périphérique (ep : 100). Mais dans la pratique cela ne se fait pas.

En construction de bâtiments collectifs (habitations de type 2 ou 2e famille) le REI doit atteindre 30 min.

Pour vous remettre à niveau sur la législation incendie consultez notre guide pratique :

Résistance au feu

Obtenir plus d’informations sur EasyPsi


Maison EASYTHERM – Aulnay sous bois juin 2013

Dans le cadre du concours « LE BETON NATURELLEMENT »le Groupe Fusco est fier d’avoir
contribué lors de la remise des trophées organisée à l’occasion du salon Faire construire sa
maison à la récompense de 5000€ de la famille Bausson.

Lire l’article

SALON DE L’HABITAT DE BEAUVAIS du 22 au 24 mars 2013

Retrouvez le bloc béton EasyTherm au salon de l’habitat de Beauvais du 22 au 24 mars 2013.

Plus d’informations sur http://www.salon-habitat-beauvais.fr

PAVOINE HERMINA à CHATEAUGIRON (35)