Les avantages du système constructif easytherm

  • A base d'ardoise expansée
  • R=1.44 m².k/W
  • Support d'enduit de type RT3 en monocouche
  • Poids du bloc standard = 16kg (25cm de haut), 12,5kg (20cm de haut)
  • Pose collée
  • Peu de déchets grâce aux modules
  • Forte performance mécanique (L40/L60)
BIM

Le BIM (Building Information Modeling) : contrainte ou opportunité ?

Avec le développement de la maquette numérique, le BIM (Building Information Modeling) porte sur une évolution de nos modes de collaboration au niveau de la filière de la construction. Son objectif est de permettre à chaque partie prenante d’un projet de disposer d’un outil partagé de centralisation et d’interaction, la maquette numérique, avec l’accès à des vues métiers en 3D du projet.

BIM

En tant qu’acteurs de la filière, nous travaillons déjà ensemble sur les projets, donc en interdépendance, de façon plus ou moins coordonnée et avec un objectif in fine partagé. Le BIM représente donc une évolution intéressante puisqu’il s’agit de toujours mieux travailler ensemble pour gagner en productivité et en précision, pour au final sécuriser davantage nos projets.

Les projets avec une dimension BIM vont être de plus en plus fréquents, même si beaucoup de points restent encore à préciser ou à construire (quels contenus, quels protocoles, quels outils pour échanger…). En bref, nous en sommes aux prémices du BIM qui doit et va encore évoluer.
Notre vision.

Il y a fort à parier qu’il deviendra un mode de collaboration courant dans les années à venir. Mener un projet BIM reste aujourd’hui complexe car cela implique un nouveau fonctionnement (échanges, contributions et mutualisation autour d’une maquette numérique) et donc une nouvelle organisation via de nouveaux outils communs. La norme de collaboration n’est pas encore aboutie, les corps de métier mobilisés varient selon la nature des projets, différents niveaux de BIM existent en fonction des pays… Le BIM est donc encore intimement lié à la nature de chaque projet.

 

Comment agir concrètement ?

Chez EasyTherm®, nous nous sommes mobilisés sur le BIM car il s’agit d’un mode de collaboration et d’un outil permettant d’optimiser nos coopérations et nos projets. Nous avons travaillé sur le sujet et créé notre fichier BIM générique (format IFC), qui sert de point de départ à nos contributions. Ensuite, nous pouvons parfaitement l’adapter ou l’enrichir en fonction des projets auxquels nous participons. Ce fonctionnement nous permet de conserver une approche progressive, pragmatique et opérationnelle basée sur la réalité des projets de nos partenaires.

Nous sommes donc prêts aujourd’hui, à vos côtés, à contribuer à la mise en œuvre d’un BIM adapté aux besoins de vos conceptions. Nous partagerons bientôt avec vous un premier retour d’expérience sur le sujet.

C’est donc ce que nous ferons du BIM ensemble qui en fera un bon ou un mauvais outil.

 

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easytherm

Retour d’expérience sur un bâtiment collectif en Easytherm®

Interview de Monsieur Philippe Ruault, responsable du développement du Groupe Perin.

 

easytherm

Le Groupe Perin est intervenu pour fournir les matériaux de construction du projet les Jardins de Françoise, projet collectif en acquisition au sud de Rennes. Dans le cadre de nos retours d’expérience, nous l’avons interviewé pour connaître les raisons qui ont guidé le choix du bloc Easytherm® pour ce projet.

 

# Pourquoi avoir choisi un bloc isolant pour ce projet ?

P. Ruault : Le choix s’est porté sur une maçonnerie isolante car le ratio entre la superficie et la surface de mur était déterminant. La maçonnerie isolante nous a permis d’obtenir une superficie optimisée par rapport au système constructif choisi.

P Ruault

 

# Avez-vous utilisé des rupteurs thermiques ?

P. Ruault : C’était l’idée de départ, mais le constructeur souhaitait une solution plus économique. Nous l’avons orienté vers la planelle isolante Thermorive®, elle assure en une seule et unique opération le traitement du pont thermique linéique et le coffrage de la dalle plancher. Le bénéfice économique a été très clair : le ratio prix / facilité de pose a permis de diviser par 5 le coût par rapport à un rupteur thermique…

 

Mais un bloc béton isolant est assez résistant pour un R+4 ?

P. Ruault : Celui-ci, oui ! L’Easytherm® est capable de reprendre une charge supérieure à 18 T au mètre linéaire, cela permet une élévation jusqu’à R+4. Après, pour un bâtiment collectif, reste à répondre à la problématique feu…

 

# La problématique Feu ?

P. Ruault : Oui, pour un bâtiment de ce genre il faut une résistance au feu de 60 minutes. Les produits en terre cuite retenus au départ présentent bien ces performances, mais uniquement lorsqu’ils sont isolés avec de la laine de roche, ou alors avec un enduit plâtre intérieur.

 

# Et c’est rédhibitoire ?

P. Ruault : Se cantonner à un seul type d’isolant est forcément plus contraignant, plus cher, et nous empêche d’utiliser des isolants performants comme les polystyrènes thermo-acoustiques. Disons que ça n’est pas rédhibitoire, mais que c’est un frein… que l’Easytherm® a pu lever sans problème.
L’Easytherm® dispose d’un PV feu de deux heures, bien au-delà de nos besoins, et ceci sur mur nu. Cette caractéristique nous permettait d’utiliser n’importe quel type d’isolant dans n’importe quel type de contexte, avec enduit ou non. En fait au niveau feu, c’est la solution la plus souple du marché !

 

# En conclusion, c’est un projet optimisé grâce à la maçonnerie isolante Easytherm® ?

P. Ruault : Oui ! Naturellement il y a plein d’autres paramètres qui entrent en ligne de compte, un collectif nécessite une analyse complexe et poussée pour être optimisé. Mais l’Easytherm® et la Thermorive® ont été des éléments facilitateurs du projet.

 

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Le label Energie-Carbone ou E+C : kezaco ?

Ce nouveau label expérimental s’intègre à la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Il porte sur l’expérimentation de la performance environnementale des bâtiments et ambitionne de créer, avec les acteurs de la filière de la construction et dans le cadre d’une démarche volontaire, les standards de construction des bâtiments de demain.

Label énergie carbone

Il porte 2 objectifs :

  • La généralisation de bâtiments avec de hautes performances énergétiques, dits bâtiment à énergie positive « E+ ». L’incitation à la construction de bâtiments ayant une production d’énergie supérieure à leur consommation, soit inférieure à 0kWh d’énergie primaire par m² par an.
  • La diminution de l’empreinte environnementale en matière de carbone « C-«  visant à prendre en compte et limiter l’émission de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments et lors de la construction en particulier.

 

# Quels projets peuvent prétendre à ce label ?

Le label est accessible à tout bâtiment respectant les pré-requis suivants :

  • Bâtiment construit récemment (un bâtiment rénové n’est donc pas éligible),
  • Bâtiment situé en métropole,
  • Bâtiment respectant la RT 2012.

–> En savoir plus sur le cadre de l’évaluation

 

# Quels sont les incitatifs et bénéfices associés à ce label ?

Au-delà des bénéfices en matière d’impact environnemental et de consommation énergétique, la démarche de labellisation encourage les maîtres d’ouvrage et les ménages à expérimenter le label Energie Carbone en leur réservant un bonus de surface habitable constructible de 30% (pour les niveaux Energie 3 et 4 ci-dessous), comme le BBC à son époque.

 

# Quels sont les niveaux d’exigence ?

Le label intègre 4 niveaux de performance énergétique pour le Bâtiment à Energie POSitive « BEPOS »* et 2 niveaux en matière de performance environnementale relative aux émissions de gaz à effet de serre.

–> En savoir + sur les bâtiments BEPOS

 

# Les 4 niveaux de performance énergétique

  • Niveaux « Énergie 1« , « Énergie 2 » : ils constituent une avancée par rapport aux exigences actuelles de la réglementation thermique (RT 2012). Leur mise en œuvre doit conduire à une amélioration des performances du bâtiment à coût maîtrisé : -5% à – 10% de consommation d’énergies conventionnelles pour les résidentiels et entre -15% et -30% pour les bureaux.
  • Niveau « Énergie 3 » : exige une consommation encore inférieure (20% de réduction de consommation et recours à 20 kWh par m2 par an d’énergie renouvelable pour les résidentiels et 40% de réduction de consommation d’énergie et recours à 40 kWh par m2 par an d’énergie renouvelable pour les bureaux). Son atteinte nécessitera un effort en termes d’efficacité énergétique du bâti et des systèmes ainsi qu’un recours significatif aux énergies renouvelables, qu’il s’agisse de chaleur ou d’électricité renouvelable.
  • Niveau « Énergie 4 » : correspond à un bâtiment avec bilan énergétique nul ou négatif (production équivalente ou supérieure à sa consommation sur l’ensemble des usages et qui contribue à la production d’énergie renouvelable à l’échelle du quartier).

 

Les 2 niveaux de performance environnementale portant sur les émissions de gaz à effet de serre :

  • Niveau 1 – « Carbone 1 » concerne l’ensemble des modes de construction et vecteurs énergétiques avec une démarche d’évaluation des impacts du bâtiment sur l’intégralité de son cycle de vie.
  • Niveau 2 – « Carbone 2 » pour les constructions les plus performantes en matière d’empreinte carbone (matériaux, équipements et consommations énergétiques du bâtiment).

–> En savoir plus sur les niveaux de performance et découvrir les formules de calcul

 

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Bâtiments à énergie positive « BEPOS »

Cap vers des bâtiments à énergie positive « BEPOS’ !

La RT 2018, issue de la loi sur la transition énergétique, vient en prolongement de la RT2012 qui avait permis de généraliser les bâtiments à basse consommation « BBC ». Elle représente une étape avant la RT2020 qui ciblera la généralisation de la construction de Bâtiments à Energie POSitive dits « BEPOS ».

Bâtiments à énergie positive « BEPOS »

La filière de la construction est active et engagée depuis longtemps dans la réduction de la consommation d’énergie. Cependant, compte tenus des nouveaux enjeux, énergétiques et environnementaux, il va falloir continuer à améliorer les performances des bâtiments !

 

En route vers le Bâtiment à Energie POSitive « BEPOS » !

Basée sur la réglementation thermique 2012 actuelle (coefficient d’énergie primaire, besoin bioclimatique), la future réglementation environnementale ajoute un nouvel indicateur : le bilan energétique BEPOS.

Ce bilan prend en compte :
– les performances énergétiques du bâtiment
– le recours aux énergies renouvelables (coefficient d’énergie primaire non renouvelable – quantité d’énergie photovoltaïque exportée du bâtiment…).

 

L’objectif est de réduire la consommation d’énergie non renouvelable pour tous les usages du bâtiment. Afin de tenir compte des capacités des territoires en matière de production d’énergie renouvelable, des conditions climatiques et de l’implantation du bâtiment, 4 niveaux ont été créés sur la consommation d’énergie et 2 niveaux sur l’émission de carbone. Ils permettent d’accéder au Label Energie Carbone ou E+C-.

 

Cette réglementation apporte donc de nouvelles exigences qui viendront également orienter les choix en matière de construction et de matériaux. Le mix coût de construction / économie d’énergie va naturellement être le critère de choix majeur. Le surcoût en matière de construction devrait porter sur l’isolation et le recours à des énergies renouvelables. De ce fait, les choix les moins onéreux en matière de matériaux ne seront pas forcément les plus économiques…
Pour nous, fabricants de matériaux, la partie administrative associée à ces nouveaux objectifs n’est pas neutre (mesures de performances, combinaisons avec l’ensemble des matériaux…). Néanmoins, nous travaillons depuis toujours à l’amélioration de nos matériaux et ces évolutions poussent dans ce sens.

 

Et bientôt : la RT 2020… À suivre !

RT 2020

Quel avenir pour la RT 2020 ?

Un grand projet pour des bâtiments à énergie positive

La réglementation thermique 2020 « RT 2020 » imposera un cadre aux professionnels du bâtiment pour la construction de bâtiments neufs. Elle sera le prolongement de la RT 2012 puis de la RT 2018 et viendra dynamiser le secteur du bâtiment, ce dernier se trouvant dans une réelle dynamique d’amélioration continue (matériaux de construction, modes de conception, gestion complète du cycle de vie des bâtiments…).

RT 2020

La RT 2020 vise l’économie d’énergie et l’augmentation de la production d’énergies renouvelables. Quels seront les objectifs pour un bâtiment ?

  • une consommation de chauffage inférieure à 12 kWhep par m2
  • une consommation totale en énergie inférieure à 100 kWh par m2.

La RT 2020 favorisera les bâtiments à énergie positive (nommés aussi « BEPOS ») et imposera préférentiellement un objectif de consommation d’énergie et d’émission de gaz à effet de serre, indépendamment des contraintes de conception.

Le saviez-vous ?

Le bâtiment représente 40 % de la consommation énergétique en Europe !

 

Quelles différences entre une maison passive et un bâtiment à énergie positive ?

La maison passive est un bâtiment qui produit autant d’énergie qu’il en consomme. Elle est donc autonome d’un point de vue énergétique et consomme environ 4 fois moins d’énergie qu’une construction traditionnelle, tout en proposant un meilleur niveau de confort.

Le Bâtiment à Énergie POSitive génère quant à lui plus d’énergie qu’il n’en consomme. Le surplus serait alors revendu et réinjecté dans le réseau électrique public. La RT 2020 définit donc le cahier des charges à remplir pour ces conceptions.

 

RT 2020, cap sur les énergies renouvelables !

Objectif : atteindre les 20% d’énergies renouvelables d’ici 2020 et faire baisser les émissions de gaz à effet de serre.

Pour qu’un bâtiment puisse créer davantage d’énergie, il doit intégrer différents dispositifs et innovations (exemples : vitrage chauffant, ventilation avec récupération de chaleur, isolation thermique renforcée, panneaux solaires thermiques, ballon thermodynamique, poêle à bois…).

De ce fait, le choix des matériaux va être fondamental. À titre d’exemple, le bloc Easytherm®, qui combine optimisation de l’espace et haute performance en matière d’isolation, permet naturellement d’améliorer le rendement énergétique des constructions sans impacter la superficie habitable.

 

Quel impact sur le coût de construction ?

Naturellement, le coût de construction d’un « bâtiment BEPOS » sera plus élevé. Cependant, le poste de consommation énergétique sera nul voire positif (en cas de revente d’un surplus d’énergie) alors que le prix de l’énergie ne va qu’augmenter. Par ailleurs, à la revente, la valeur du bien sera plus élevée que des biens moins performants. Les règles de calcul seront donc nouvelles afin d’identifier le ROI (retour sur investissement) d’un bâtiment aux normes RT 2020. Les produits les moins chers ne seront plus forcément les moins coûteux… Enfin, des aides fiscales devraient également accompagner ces projets.

 

Et demain ?

En complément, les particuliers seront également acteurs de cette transition énergétique en modifiant leurs usages (choix de produits ménagers/électroménagers à faible consommation énergétique, diminution des usages énergivores…) et seront de plus en plus sensibilisés au sujet.

Par ailleurs, les évolutions technologiques pousseront également dans ce sens avec de nouveaux outils : domotique, bilan de consommation, avènement de la voiture électrique alimentée par l’énergie issue d’une construction BEPOS, nouvelles applications de conception, d’optimisation du potentiel énergétique en amont de la construction…

Les objectifs et les exigences de la RT 2020 impliquent d’anticiper cette tendance de fond. La RT 2020 serait obligatoire pour toutes les constructions neuves dès la fin de l’année 2020. Cependant, compte tenues des contraintes techniques et financières qu’elle induit, elle pourrait bien être repoussée de quelques années… mais la dynamique est en marche, cap vers la construction durable et la transition énergétique !

 

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L'acoustique en logements collectifs

L’acoustique en logements collectifs, un problème de feu ?

Quelle que soit la source de bruit, intérieure ou extérieure au bâtiment, un bruit excessif dégrade le niveau de confort et peut engendrer des problèmes pour les personnes qui y habitent ou y travaillent : fatigue, difficultés de concentration, troubles du sommeil…

L'acoustique en logements collectifs

 

# Les critères de la réglementation acoustique pour la construction neuve

La réglementation acoustique française (NRA) définit des critères pour la construction neuve, selon la nature du bâtiment et le type de bruits à prendre en compte et à limiter.

Ces critères portent sur :

  • l’isolement aux bruits extérieurs : circulation routière, ferroviaire, bruits d’avion (DnTA,tr)
  • l’isolement aux bruits aériens à l’intérieur du bâtiment (DntA)
  • l’isolation aux bruits d’impact (chocs – L’nT,W )
  • la limitation des bruits d’équipements collectifs ou individuels (LnAT)
  • la correction acoustique liée aux circulations internes

La NRA (Nouvelle réglementation acoustique) est applicable à tous les types de bâtiments d’habitation neufs ayant fait l’objet d’un permis de construire ou d’une déclaration de travaux de surélévations de bâtiments anciens habités ou aux extensions de tels bâtiments depuis le 1er janvier 2000.

Cependant, l’acoustique est loin d’être la seule préoccupation des concepteurs de bâtiments : il leur faut concilier acoustique, mécanique, thermique et résistance au feu !

 

# Alors, quels choix faire ?

Dans le cas d’un parpaing traditionnel, la performance acoustique est excellente et permet sans problème de répondre à toutes les situations. Mais avec les normes thermiques, d’autres solutions moins denses sont apparues sur le marché (briques, blocs de granulat légers…).

Cependant, moins de masse, c’est moins d’affaiblissement acoustique, et il faut donc contrôler la conformité du chantier. En cas d’affaiblissement acoustique faible, un isolant thermo acoustique (polystyrène élastique) est fréquemment utilisé. Ces produits sont devenus des références courantes. Mais avez-vous le droit de l’utiliser… au regard du feu ?

Traditionnellement, les industriels du parpaing ont pris l’habitude de déclarer leurs valeurs pour des murs nus. C’est-à-dire que n’importe quel isolant est utilisable, puisqu’il n’entre pas en compte dans la résistance au feu.

L’industrie de la brique a préféré présenter la performance de complexes mur+isolant. Reste à déterminer si l’isolant que vous retenez a bien été testé ! Quand les performances qui vous attirent sont obtenues à partir d’un mur isolé en laine de roche, elles n’ont rien à voir avec celles obtenues à partir d’un mur isolé en polystyrène.

L’acoustique est toujours accessible en couplant un système constructif performant thermiquement et un isolant efficace. Mais l’acoustique des systèmes constructifs isolants dépend donc du complexe utilisé, et la nature de ce complexe dépend de sa performance au feu. L’acoustique est donc en fait avant tout… un problème de feu !

 

# Comment trouver le meilleur compromis ?

Chez Easytherm®, nous travaillons sur l’ensemble des paramètres à prendre en compte afin de concevoir une solution performante sur l’ensemble des points.

Le bloc béton Granulex Easytherm® est un concentré de performances.

  • Il répond à la norme EN 771-03 identique aux bloc béton standard.
  • Résistance mécanique L40 et L60 (jusqu’à R+5)
  • Ses performances acoustiques avec un isolant thermo acoustique sont exceptionnelles.
  • Sa résistance au feu est excellente : 120 minutes sur mur porteur nu. Qui dit mieux ?

Si vous n’avez pas encore utilisé Easytherm® lors de vos projets, contactez-nous, comparez-nous et faites le bon choix !

Encore une maison Passivhaus en bloc Easytherm®

Construction. A Plouguerneau, Maurice Uguen innove avec sa maison 2.0

Ouest France entreprise

construction-easytherm
Thibaud Judet (Queguiner Brest), Maurice Uguen, Jean-Michel Bianeis (construction gros œuvre), Arnaud Sene (Queguiner Lesneven) et Gildas Gouez, autour d’un bloc de l’aggloméré EasyTherm. | MOREL Annick

 

Pour sa nouvelle maison du village de Perroz, à Plouguerneau, Maurice Uguen a innové en utilisant un isolant thermique performant, sous forme d’aggloméré. Une première pour un particulier dans le Finistère.
Passionné de nouvelles technologies, Maurice Uguen a voulu que toutes les dernières techniques du bâtiment soient réunies pour la réalisation de sa nouvelle maison à Perroz (Plouguerneau). Une maison avec un maximum d’ouvertures pour faire entrer la lumière et la chaleur du soleil, primordial pour réduire les dépenses énergétiques. Et surtout, une demeure construite avec un matériau performant.
Le propriétaire a ainsi fait le choix d’un nouvel aggloméré avec des propriétés d’isolation étonnantes, baptisé EasyTherm.

« Mariage de béton et d’ardoise expansée, ce bloc assure une grande performance thermique pour la construction de murs porteurs, en habitat collectif ou individuel, explique Gildas Gouez. De plus, la forte inertie thermique du produit le rend résistant au feu. »

Une très faible empreinte carbone

En s’appuyant sur des technologies de pointe et des matériaux nouveaux, la construction immobilière cherche à améliorer la performance technique de ces maisons, dites BBC (Bâtiment basse consommation), ou maisons passives. Elles ne rejettent qu’un très faible taux de dioxyde de carbone, et sont donc plus écologiques. Elles répondent aux critères de la réglementation thermique de 2012, mise en place à la suite du Grenelle de l’environnement.
« En faisant le choix de la pose collée, EasyTherm permet d’éviter les manipulations inutiles, ajoute Jean-Michel Bianeis, responsable de la construction gros œuvre. Mortier, sable et ciment sont remplacés par un mortier colle adapté. Alors qu’en temps normal il faut 50 kg/m² de mortier de pose, je les remplace par 2,4 kg de colle au m², une économie de matière et d’efforts pour mes équipes. L’utilisation de ce matériau chez un particulier est une première en Finistère. »

Un chantier en circuit court

Un autre critère primordial pour les Uguen : faire travailler les entreprises locales. C’est ainsi qu’avec Gildas Gouez, responsable du bureau d’études en charge du programme, ils se sont rapprochés d’un fournisseur local du nouvel aggloméré en question : l’entreprise Queguiner de Lesneven.
L’ensemble des entreprises mobilisées sur le chantier ont été recrutées à moins de 15 km à la ronde. Un engagement local de long terme pour Maurice Uguen, qui l’a mis en application pour sa maison.
D’autres innovations sont prévues notamment en domotique (application au secteur du bâtiment des technologies de l’informatique et des télécommunications), avec une maison entièrement connectée – ce qui aura d’autant plus d’intérêt lorsque la fibre optique desservira le village de Perroz.

Une maison construite à Nantes avec une imprimante 3D

Le Laboratoire des sciences du numérique de Nantes (Université de Nantes, CNRS, École Centrale, Inria, IMT Atlantique), l’Institut de recherche en génie civil et mécanique (Université de Nantes, CNRS, École Centrale) ont mis au point une nouvelle technologie, baptisée BatiPrint3D.

Trois couches de matériaux

Un robot industriel polyarticulé et mobile dépose trois couches de matériaux dont deux couches de mousse ce type expansive servant de coffrage. Au final, une troisième couche de béton est coulée à l’intérieur. Le robot se déplace sur un socle mobile, piloté à distance (Automated Guided Vehicle). Lorsque l’élévation des murs est terminée, la mousse est laissée sur place afin de garantir l’isolation de l’habitation et supprimer tout risque pont thermique. Le robot, guidé par un capteur laser, se déplace en fonction d’une trajectoire conçue à partir d’une maquette numérique de l’habitat. Au final, le robot sort par une ouverture qu’il a prévue afin de laisser place aux autres corps d’état.

Nantes : imaginer la ville de demain

Cette nouvelle technologie a été présentée au public à Nantes le 29 mars 2017. C’est dans cette ville qu’est né le projet Yhnova, rassemblant laboratoires, écoles, instituts de recherche et diverses entreprises comme Bouygues construction, Lafarge Holcim ou PRB. Nantes métropole, avec  CityLab, entend faire de l’agglomération nantaise un territoire d’expérimentation de solutions innovantes pour imaginer la ville de demain.

Construire une maison de 95 m²

L’objectif d’Yhnova est de « réduire les temps de construction et la pénibilité du travail, améliorer l’isolation du bâtiment et réduire les coûts d’exploitation de la construction ». Rendez-vous en septembre 2017 : la technologie BatiPrint3D sera expérimentée en public, lors de la Nantes Digital Week. Une véritable maison sociale de 95 m² de cinq pièces, aux formes courbes, sera construite en 72 heures dans l’éco-quartier Bottière-Chénaie, propriété de Nantes métropole. D’un coût de 195 000 euros HT, intégrant les coûts de développement spécifiques, Yhnova sera dotée de multiples capteurs et équipements de domotique afin d’évaluer et analyser le comportement des matériaux, la qualité thermique et acoustique, durant la première année de mise en service.

Site Nantes Métropole ICI.

image capturée sur le site de Nantes Métropole

EasyTherm® passe le bac !

Sujet du bac : « Le maître d’œuvre souhaite augmenter la valeur de la résistance thermique des murs maçonnés afin d’obtenir une résistance minimum R= 4,2 m2 .K/W. Vous devez rechercher les valeurs des résistances thermiques des différentes variantes proposées. Parmi les documents mis à votre disposition, la documentation BBM EasyTherm®… Vous avez quatre heures ! »

 

Quatre études proposées aux candidats

Les candidats au bac professionnel technicien du bâtiment, option organisation et réalisation du gros-œuvre, ont découvert leurs sujets. Au programme, quatre études : la réalisation d’un coulis pour pieux et armature des massifs, la réalisation de voiles et maçonneries brutes, niveau R+2, le coffrage d’une poutre sous-sol et la quatrième, concernant l’isolation thermique des murs maçonnés.

 

Une première pour EasyTherm®

« Les élèves avaient notre documentation technique à leur disposition, explique Vincent Gallizia. En regardant les questions posées, je constate qu’ils avaient bien tous les éléments dans notre documentation technique pour répondre convenablement. C’est la première fois qu’un produit de notre entreprise est ainsi proposé aux étudiants. Régulièrement, nous intervenons dans les lycées professionnels et contribuons à la formation des jeunes. C’est pour nous une fierté de contribuer à leur parcours de qualification et à leur métier d’avenir ».

 

LIRE ICI.

 

Des objets du quotidien en béton avec The French Vikings

Billy Chevallereau, 35 ans, et Nadir Belghoul, 28 ans, ont créé à Aubervilliers, dans un ancien atelier de menuiserie, The French Vikings, faisant entrer le béton dans notre quotidien, d’une manière originale et résolument novatrice : objets décoratifs, tables ou plateaux, cadres ou jardinières, lampes d’ambiance mais aussi grands projets pour architectes d’intérieur  : « Nous dessinons et concevons en petite et moyenne séries du mobilier de qualité. Chaque jour, nous construisons une marque qui inscrit le « fait main » dans ses gènes. Nous sommes dédiés à la production d’objets uniques, avec les meilleurs matériaux, conçus avec amour et fabriqués à la main. Le résultat est précieux et intemporel. Nous visons la combinaison parfaite. Notre vision s’inscrit dans le temps, toutes nos réalisations sont conçues pour durer. » En projet, la création d’un incubateur pour entrepreneurs créatifs dans l’artisanat décoratif et l’habitat…

 

Des ateliers pour apprendre à « faire » du béton

Les jeunes entrepreneurs organisent régulièrement des ateliers au cours desquels ils apprennent à « faire » du béton : « Nous avons pensé ces ateliers comme des moments d’échanges et d’apprentissage ». On y vient les mains dans les poches, avec une tenue qui ne craint rien. Billy et Nadir apportent tous les conseils nécessaires et fournissent les outils indispensables. On y fabrique son propre objet. Ouverts à tous, petits et grands.

 

The French Vikings

17, Passage de l’avenir – 93300 Aubervilliers

www.thefrenchvikings.com

 

photo issue du site The French Vikings

Edycem avec l’Ecole Centrale Nantes présente un nouveau béton connecté

 

Edycem poursuit ses travaux de recherche avec l’Ecole Centrale Nantes dans le cadre de la Chaire «Des bétons innovants pour de nouvelles applications». La première concrétisation de cette collaboration vient d’être présentée au public : le développement exclusif d’un nouveau béton connecté baptisé SMARTCEM®.

 

Une solution durable dans le temps

Le spécialiste réfléchit à la traçabilité et l’analyse de cycle de vie. En phase avec la notion de «smart city», Edycem opte pour une solution durable dans le temps qui s’appuie sur l’intégration de puces RFID et est accessible par tous les smartphones. La puce s’adapte et résiste de manière sécurisée au milieu dans lequel elle est implantée. Ce dispositif de suivi sera possible dans les dix ans suivant la pose de la chape fluide, afin de faciliter les interventions au cours de la garantie décennale.

 

Renforcer l’identification durable des produits

« Ce projet répond aux exigences en matière de qualité et de traçabilité des produits. Nous avons pour objectif de diminuer la sinistralité tout en maîtrisant le support. Cette nouvelle technologie nous permettra de renforcer l’identification durable des produits en cas d’expertise et d’enclencher une démarche pionnière sur l’identification de futurs autres matériaux.», explique Estelle Breillat, directrice Développement d’Edycem.

 

Une traçabilité complète du produit

Gage de qualité et de fiabilité, cette solution permet notamment aux applicateurs, membres du réseau Edycem Ondaliss des Sols, d’effectuer une traçabilité complète du produit via une application mobile gratuite. Ils bénéficieront ainsi d’informations essentielles sur la nature du liant, la résistance mécanique, le marquage CE du procédé, la référence de l’avis technique en vigueur, le nom du titulaire du DTA en vigueur, le site de production, la date de mise en œuvre, le nom de l’applicateur.

  

Lire communiqué de presse ICI
crédit photo : Edycem

EasyTherm® répond à l’ensemble des exigences thermiques

 

EasyTherm® mariage du bloc béton et de l’ardoise expansée, apporte à vos murs une grande performance thermique. Trois questions au responsable, Vincent Gallizia.

 

EasyTherm® répond-il réellement aux exigences BBC bâtiment basse consommation ?

Oui, nous avons développé ce produit pour répondre à l’ensemble des exigences thermiques comme la RT 2012, la législation BBC ou Bpos… Cela correspond à deux axes. D’abord du point de vue des performances thermiques dues à l’utilisation de granulats de schiste expansés. Cette technique est utilisée dans des blocs béton depuis les années 1980 et a fait l’objet de tous les contrôles normatifs de notre profession depuis cette époque. Aujourd’hui, le EasyTherm est d’ailleurs un produit labellisé NF. Ensuite, du point de vue de la géométrie – la forme du bloc – destinée à freiner le flux de chaleur et à accroitre l’imperméabilité à l’air. Il faut comprendre qu’une maison BBC doit subir un test d’imperméabilité sous pression. Tous les corps de métiers se doivent d’apporter des solutions dans ce domaine.


Restons objectif : de nombreux produits sont à même de passer la RT 2012…

Oui, mais l’intérêt est de disposer d’un produit qui le fasse sans vous apporter d’inconvénients et qui reçoive un satisfecit de la part de votre maçon. En l’occurrence, EasyTherm apporte les qualités mécaniques d’un bloc béton standard avec une accroche des enduits très aisée et très fiable, une résistance mécanique élevée… Ce sont sans doute ces points que votre maçon recherche.


Quel recul avez-vous sur le produit ?

D’un point de vue thermique : les éléments comme le R paroi sont validés par un document officiel. L’établissement qui les valide utilise des normes strictes et est rattaché au ministère de l’Industrie. Ses calculs sont reconnus par l’ensemble des bureaux d’études thermiques. D’un point de vue technique : il s’agit simplement d’une géométrie nouvelle sur un matériau et une technique utilisée depuis de nombreuses années. Par ailleurs, le schiste expansé est produit en France depuis 1974 et aux USA depuis les années 1930. D’ailleurs, une majeure partie du Golden Gate, fameux pont suspendu en Californie, est en béton de schiste expansé choisi pour des raisons de légèreté. Il existe aussi en France de nombreux bâtiments fait en blocs de béton de schiste expansé avec, il est vrai un dessin différent.

 

LIRE ARTICLE PARU sur Construction Cayola ICI.
(photo : Construciton Cayola).

 

 

Le béton fait des prouesses : un pont imprimé en 3D

C’est en Espagne, au Nord de Madrid, que vient d’être inauguré le premier pont au monde imprimé en 3D. Modélisé par l’Institut d’architecture avancée de Catalogne, il a été imprimé par l’entreprise Acciona. Le pont piéton enjambe un ruisseau au cœur du parc Castilla La Mancha à Alcobendas. Il mesure 12 mètres de long et 1,75 m de large. Il s’inspire de l’architecture dite « organique », proche de formes que l’on trouve dans la nature. Le parapet ressemble à un enchevêtrement de branches d’arbre. L’intérieur de la passerelle est garni de plaques de verre protectrices.

 

Technique d’avant-garde

La prouesse technique vient de la méthode de fabrication. L’imprimante spéciale, D-shape, est constituée d’un cadre de 4 mètres sur 4 qui permet de réaliser les différents éléments. Huit morceaux ont été nécessaires pour ce pont. Une sorte de grosse tête d’impression dépose la poudre de béton, couche par couche. Sont incorporées dans le béton, des fibres de polypropylène (sorte de plastique) qui rigidifient l’ensemble et donnent à l’ouvrage un aspect lisse. Cette technique d’avant-garde permet d’éviter la construction fastidieuse de moules et de structures aux formes inhabituelles.

 

Bientôt un pont fait de métal à Amsterdam

Ce projet a donné lieu à une compétition amicale entre l’Espagne et les Pays-Bas pour être les premiers à réaliser un pont imprimé en 3 D. C’est donc l’Espagne qui emporte cette première place pour la plus grande satisfaction du maire de Alcobendas, Ignacio Garcia de Vinuesa. On découvrira au printemps prochain une autre réalisation à Amsterdam avec cette fois, un pont fait de métal réalisé par la société MX3D. L’imprimante met en action un bras robot articulé et un imposant fer à souder : les tubulures de métal s’entrecroisent et reçoivent le métal liquide qui jaillit du bras robot.

 

 

Découvrir la chronique de Sophie Jousselin sur RTL ICI

Vidéo ICI

image youtube.

Un article sur le bloc béton Easytherm ® dans les Cahiers techniques du bâtiment

Le bloc béton isolant en matériaux naturel Easytherm ® de Perin & Cie fait l’objet d’un article de présentation dans le dernier numéro de février des Cahiers techniques du bâtiment. On y que : « Mariage de béton et d’ardoise expansée, ce bloc apporte aux murs une grande performance thermique tout en conservant les performances thermiques d’un bloc béton, pour la réalisation de murs porteurs en habitat collectif ou individuel (R+5). Produit à forte inertie technique résistant au feu. Complété par blocs de chaînage, d’abouts, d’angles, planelles… Pose à joint mince et double emboîtement vertical ».

 

Caractéristiques techniques

  • Dimensions du bloc standard : longueur (500 mm), largeur (200 mm), hauteur (250 mm)
  • Poids : 16 kg
  • Mise en œuvre : pose collée à joints minces
  • Support d’enduit type RT3 monocouche
  • Résistance thermique (R) : 1,44 m².K/W
  • Résistance à la charge : 18,7 t/ml (charges excentrées)
  • Marque NF
  • Classement tenue au feu PF : REI 120 en paroi brute.

Voir ICI.


Obtenez un R 5.24

Grâce au bloc EASYTHERM® associé à un complexe isolant de 10+120 de TH32. Il permet plus facilement la réalisation de constructions BBC, et de par la plus faible épaisseur du système constructif une surface habitable accrue. Avec ses performances thermiques hors du commun, il conserve les dimensions et les avantages des blocs béton traditionnels tant en résistance mécanique que sur sa catégorie d’accroche d’enduit (RT3).

Vous Bimez ??

Ça m’est arrivé l’autre jour dans le bureau d’une architecte. Je me trouvais empêtré dans mes documentations à faire l’article de mes produits, quand soudain, d’une voix chaude et néanmoins sure d’elle-même, elle me posa la question fatidique :

          Vos Bimez ?

Si je bime ? Murmurais-je soudainement mal à l’aise… Levant timidement les yeux pour affronter son regard transperçant.

          Oui, cru t’elle bon de préciser en percevant mon trouble. Vous bimez… vous avez des fichiers BIM pour vos produits ??

J’ignore si elle perçu mon soupir, et j’espère qu’elle ne le prit pas pour un soupir de soulagement.

          Ah… le BIM ?? Répondis-je mi rassuré mi déçu.

Elle me jeta le même regard que Uma Thurman dans la publicité pour le  Schweppes « Hey, what did you expect » ?

Puis ses yeux bleu insistèrent pour m’indiquer qu’elle attendait la réponse, une réponse numérique, en fichier, en fichier BIM de préférence.

Je baissais modestement le regard, voutant légèrement mes épaules, abattu, vaincu.

          Non, non madame, je ne bime pas… pas encore…

A l’inverse, devant mon aveu, et l’air gêné qui l’accompagnait, elle se redressa sur son siège et me toisa avec toute l’assurance que les gens qui ont déjà bimés peuvent se permettre d’avoir vis-à-vis de ceux qui n’ont pas encore franchi le pas. Elle savoura cette supériorité nouvelle,  titillant son stylo comme si il s’agissait d’un sujet d’importance puis entrouvrant à peine ses lèvres écarlates, elle soupira d’une voix rauque.

          « ah… »

Elle le va les yeux, m’écrasant d’un regard condescendant mêlé d’une assurance crâne, puis esquissa un sourire dont la politesse masquait à peine la déconvenue.

          « Domage… »

JUBAULT CONSTRUCTIONS : La performance et l’innovation technique en plus !

Une nouvelle approche du chauffage «Tout électrique» sur ce projet de maison individuelle en R+1 de 200 m² à
Ploërmel équipée d’un plancher chauffant électrique et de radiateurs à fluide caloporteur.
■ Avantages de la solution : Coût d’entretien maitrisé, Gain de place, système silencieux, gestion d’énergie optimisée
■ Valeur Bbio projet : 29,10 pour une valeur maxi de 56,00 soit un gain de 48 % sur le bâti par rapport à la norme (SHON RT de 244 m²)
■ Solution chauffage électrique : Des performances de confort thermique d’été et d’hiver garanties en limitant les échanges avec l’extérieur.

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8 astuces économiques pour pallier le manque d’inertie des bâtiments

Nous en parlions il y a peu, le déphasage est une préoccupation des concepteurs soucieux de réaliser un bâtiment.

 

Mais les contraintes économiques sont bien réelles et il convient, à dépenses égales, d’apporter un maximum de « trucs » pour augmenter l’inertie du bâtiment en conservant des méthodes traditionnelles et peu coûteuses.

 

Le Principe de la casquette solaire

Voici donc une liste à la Prévert des différents moyens pour accroître le confort d’été de vos futures constructions :

  • Idéalement un plancher lourd tu mettras : un plancher béton va favoriser le déphasage du bâtiment (voir notre précédent post)
  • Du carrelage plutôt que de la moquette tu poseras (pour les mêmes raisons)
  • Des cloisons lourdes tu installeras (carreaux de plâtre, briques, mur de refend en béton, plaques plus lourdes que le plâtre tradi) On appelle d’ailleurs « mur inertiel » une cloison lourde (béton, terre crue…) installée dans un bâtiment afin de bénéficier de sa masse pour stocker le froid ou la chaleur.
  • Une casquette solaire tu mettras : (c’est-à-dire une avancée au-dessous des baies vitrées qui laisse passer le soleil d’hiver plus bas, mais protège du soleil d’été plus haut)
  • Des arbres à feuilles caduques au Sud tu mettras (même préoccupation que la casquette solaire)
  • Un puit canadien tu installeras.
  • Un chauffage rapide tu mettras (hé oui, si le bâtiment a peu d’inertie, il faut disposer d’un système dynamique permettant d’améliorer sa température prestement)
  • Les formes allongées tu éviteras (pour limiter la surface de contact avec l’extérieur)

Voilà ! C’est un peu rude mais cela nous fait une petite liste de points financièrement accessibles à mettre en œuvre afin d’optimiser l’inertie du bâtiment.
Mémo thermique

Isoler n’est pas déphaser

Une question que l’on se pose encore peu, mais qui espérons-le deviendra une préoccupation courante : le déphasage.

Nous avons tous ressenti cette sensation de frais dans une vieille bâtisse par temps de canicule, c’est une question d’inertie thermique que l’on doit à la forte densité des murs en pierre, et c’est là le premier paramètre qui nous permet, en tant que constructeur, de gérer le déphasage.

On le comprend vite, « isoler n’est pas déphaser » et à l’heure où nous concevons des maisons faites pour économiser un maximum d’énergie, on pense au premier critère, en oubliant parfois le second.

S’il ne s’agissait que d’aborder une simple loi de masse et l’inertie qui en découle, je ne vous dérangerai pas avec ça, mais en fait, de nombreux paramètres viennent influencer ce phénomène :

  • La densité du matériau
  • L’épaisseur du mur
  • La chaleur massique du matériau
  • La place de l’isolant ITI ou ITE ?

Pour le premier point nous l’avons compris, plus le matériau est dense, plus il apportera une inertie thermique forte. Pierres bétons et parpaings se retrouvent donc à l’honneur de ce point de vue.

Mais plus le mur est épais, plus il est lourd (à matériau équivalent) et c’est la raison pour laquelle les pays plus à l’Est, qui ont des climats moins tempérés et donc des amplitudes thermiques plus fortes, sont friands de solutions « monomurs » ces produits leur apportent ainsi une meilleure isolation l’hiver, mais également un confort d’été supérieur.

De la même façon, tous les matériaux ne sont pas égaux devant les variations de températures. Une chaleur massique élevée indique qu’il faut plus d’énergie pour que le matériau monte en température. De ce fait, le matériau va déphaser d’avantage ses échanges thermiques, et améliorer son confort.

Il existe enfin un levier assez puissant pour modifier le déphasage d’un bâtiment : changer la place de l’isolant :

Pour bénéficier au maximum de la masse du matériau et de son inertie, il est en effet préférable qu’il soit le plus proche possible du lieu de vie, et qu’il n’en soit pas isolé. L’optimum étant donc, une isolation par l’extérieur. La stabilisation de température est ainsi la plus forte. Dans le cas d’une ITI (isolation intérieure), le matériau sera forcément freiné pour transmettre soit ses thermies, soit ses frigories aux pièces de vies.

Finissons sur une note très technique, les chercheurs travaillent actuellement sur des matériaux à changement de phase : liquides quand il fait chaud, solides quand il fait froid, que l’on intégrera dans le système constructif. Le changement de phase consommant beaucoup d’énergie, a masse inférieure, le matériau apportera une inertie record.

Quels systèmes constructifs aujourd'hui ?

Quel système constructif choisir pour l’habitat ?

Le choix du systeme constructif, pour l’habitat individuel ou collectif ainsi que pour les bâtiments de service, soulève de nombreuses questions. L’habitude et l’expertise des acteurs en place, architecte ou maitre d’oeuvre, tendent à argumenter le recourt à tel ou tel système constructif.

En ces périodes de performance thermique les défenseurs de chaque système tendent à prêcher pour leur système constructif de prédilection et il est parfois difficile de savoir qui a tort ou qui a raison sur les performances thermiques des différents systèmes.

CarteZONE

Mais quels critères prendre en compte : durabilité dans le temps, bilan carbone, superficie habitable, déphasage thermique ?

Nous vous proposons une cartographie et une approche historique des principaux systèmes existants, ainsi qu’un comparatif de leurs avantages et inconvénients respectifs.

Quels systèmes constructifs aujourd'hui ?

Des maçonneries HQE

Il fallait que le bâtiment s’y mette, et la tâche était d’ampleur, la Haute Qualité Environnementale nous rattrape. Nombre de maîtres d’Ouvrage, bailleurs sociaux, collectivités, exigent que la maitrise d’œuvre se mette au diapason de cette nouvelle norme. Mais comment répondre à ces critères avec sur des points aussi fondamentaux que la maçonnerie par exemple ?

hqe

Nous parlions de la pose collée il y a quelques jours, cette nouvelle technique améliore les performances de la maçonnerie sur les quatre critères HQE :

  1. Ecoconstruction
  2. Ecogestion
  3. Confort
  4. Santé
  • Ecoconstruction : chantier à faibles nuisances, dit le référentiel HQE. Gâcher une quantité de colle moindre, éviter le bruit et la poussière due à ce gâchage… et voilà un critère respecté, et ça n’est pas les voisins du chantier qui diront le contraire !
  • Ecogestion : Moins de gâchage, c’est moins d’eau, une vingtaine de litres au m2 construit précisément en comptant le nettoyage d’une bétonnière. Et qui c’est qui est content ? Cest qui c’est qui est content ? C’est l’environnement !
  • La santé maintenant : moins de matière manipulée, moins de poussière, le seau de mortier qu’on ne porte plus sur l’échèle….

Comme quoi, avec quelques adaptations, qui semblent anodines au départ, nos chantiers évoluent, vers plus de responsabilité, plus de facilité, et plus de respect environnemental. Les maçonneries HQE deviennent possible.

Quels systèmes constructifs aujourd'hui ?

Un système constructif mixte pour l’habitat

Nous avons parlé des différentes solutions que moult ingénieurs ont développés pour nous aider à bâtir des maisons plus isolantes :

– Accroître l’épaisseur d’isolant sur une maçonnerie standard
– Augmenter l’épaisseur du mur

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De Grenelle en Reglementation Thermique, cette dernière solution en était arrivée à de tels niveaux d’épaisseurs que maçons et architectes appelaient de leurs vœux un procédé différent. Il était dommage de perdre les capacités d’isolations maintenant acquises pour les solutions minérales briques ou blocs béton… Mais quand on est un produit structurel, se prendre pour un isolant, ça a ses limites. Revenir aux épaisseurs standards, oui, mais renoncer à apporter de l’isolation, hors de question ! C’est là une solution ingénieuse : en terme performance épaisseur/isolation, qui est la plus rentable ?
Conserver des performances thermiques aux produits structurels et les compléter avec de l’isolant est ainsi la solution la plus souple qui s’impose de plus en plus. Elle libère un maximum de superficie habitable, tout en conservant tous les avantages des solutions mixtes, passage des gaines, tapées de fenêtres standard, isolation à l’air optimum.

Cerise sur le gâteau, du point de vue des ponts thermiques, un mur structurel isolant est plus performant. Il fallait y penser, et bien des fabricants aujourd’hui apportent cette offre au marché.

Mémo Thermique : bonnes pratiques de l'isolation

Système constructif monomur et réglementation thermique

Réponse des producteurs de système constructif au besoin croissant d’isolation des bâtiments, le monomur consiste à créer une brique suffisamment épaisse pour apporter à elle seule l’isolation requise.

Et ce procédé fût durant quelques années le symbole de la construction moderne. Opposée au tenant du titre, dont nous avons parlé précédemment (voir notre précédent post), des solutions béton ou terre cuite, délicatement dentelées d’alvéoles isolantes, venaient nous tenir chaud.

Gilles_Debove_Flickr

Le fait est que cela fonctionne, l’air emprisonné gêne le flux thermique qui traverse le mur, et le tour est joué.

Il ne faut toutefois pas confondre un produit structurel et un produit isolant. Si 12 cm de polystyrène Th30 apportent un R de 4, c’est un monomur de 50 cm qu’il faut pour dépasser cette valeur. Belle isolation certes, mais qui prend…de la place.

Un bon vieux parpaing avec nos 12 cm d’isolant font le même travail en économisant 18 cm par mètre linéaire au sol. Sur une maison de 10m2, cela fait la bagatelle de 7,20 m2 de différence !!!

Bien-sûr, avec une telle épaisseur, le confort d’été est acquis, et un mur épais, ça rassure. Malgré tout, nombre d’industriels, de briques ou de blocs se sont tournés vers une approche mixte, plus proche des réalités des besoins des constructeurs, mais chut ! Ce sera l’objet du prochain post !

Quels systèmes constructifs aujourd'hui ?

Un petit point sur la pose collée

« Avant on maçonnait les blocs … mais ça, c’était avant. »

Nous n’en sommes pas là mais de plus en plus de systèmes constructifs font appels à ce que l’on nomme « la pose collée ». Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à coller leurs produits ? Où est passé notre bon vieux mortier ?

JF-Renaud_Flickr

En premier lieu, l’avantage de bâtir avec la pose collée est thermique. Chaque lit de mortier mis en place en traditionnel constitue un pont thermique qui n’a guère d’impact si le produit n’est pas isolant, mais qui devient très préjudiciable si le produit à des propriétés thermiques. Avec l’avènement de blocs et de briques isolants, pas étonnant que les producteurs se soient tournés vers la pose collée pour leur systeme constructif.

« La pose collée fait gagner 30 % de temps »

Mais cela me direz-vous, c’est l’intérêt du producteur, moi qui bâti, qu’est-ce que ça m’apporte sur mon chantier de constructions ? De la vitesse, toujours plus de vitesse. La pose collée fait gagner 30 % de temps à celui qui l’utilise.  Les débuts sont difficiles : ils demandent une grande précision dans le premier rang. Mais quand celui-ci est convenablement calé, la pose est d’une simplicité et d’une rapidité redoutable. Le maçon se retrouve à ne manipuler que 3kg de colle au m2, là où il devait véhiculer 60 kg de mortier, on en a moins dans les bottes à la fin de la journée.

Quels systèmes constructifs aujourd'hui ?

Quel système constructif pour ma maison individuelle ?

Grenelle le Grand a redistribué les cartes, et de ce fait, toutes les industries constructives apportent leur écho de nouveautés pour saisir les parts de marché qui découlent des grands chamboulements thermiques. Les esprits sont ouverts et enclins à explorer de nouvelles solutions, ou bien des anciennes remises au gout du jour.C.Marrast_Flickr
De fait, un débat fait rage dans le milieu de la construction :

  • doit-on rester avec de bons vieux produits minéraux bloc béton ou briques, ou bien
  • doit-on changer du tout au tout et construire en bois, en chanvre, en paille bref, avec un produit organique.

La question mérite d’être posée. Ces matériaux, ont été depuis longtemps écartés en France pour des raisons de durabilité. Notons l’exception de nos bons vieux chalets de montagne qui, pour des raisons d’accès aux matières premières, nous font tous rêver. Argument premier de ces nouvelles techniques, elles se montent en un temps record, et les conséquences financières ne sont pas anodines. Aujourd’hui, pare vapeurs et traitements en tous genres, viennent résoudre bien des problèmes de la construction bois. Il n’en demeure pas moins que la durée de vie typique d’un logement bois est de 50 ans, contre le double pour un procédé minéral. Il y a une histoire comme ça avec des petits cochons que l’on me racontait quand j’étais petit.

La vision patrimoniale dans l’acte d’achat du bien devient donc déterminante pour prendre la bonne décision. Si toutes les solutions de systeme constructif présentes offrent une isolation thermique aux normes, il convient également de regarder les autres paramètres à ne pas oublier au profit de la seule thermique.

  • Les acousticiens commencent à faire beaucoup de bruit quant aux débordements dans les constructions aujourd’hui : un produit étant d’autant plus isolant phoniquement qu’il est plus dense, quelles sont les conséquences de ces structures en ossature de matériaux légers ?
  • Le confort d’été qui lui aussi est tributaire de la masse des matériaux est-il au rendez-vous ? On a tous connu la chaleur suffocante des combles aménagés, veut-on des maisons conçues de la sorte ?

Autant de questions auxquelles on a bien du mal aujourd’hui à trouver des réponses avérées et qui nous font réfléchir à deux fois avant de bruler nos bons vieux parpaing…d’autant que le parpaing…il ne brule pas………lui !!

Quels systèmes constructifs aujourd'hui ?