Les systèmes constructifs de batiment présentent diverses résistances au feu plus ou moins performantes. Faire le tri n’est pas simple.
Mais, avant toute choses une question se pose : Quel est le besoin précis de l’ouvrage concerné ?
La logique s’impose, le type de bâtiment, ses dimensions nécessitent des niveaux différents de protection au feu. En effet, on conçoit aisément qu’il est plus difficile d’évacuer un bâtiment de 10 étages qu’une maison de plain pied ! L’individuel, le groupement de maisons individuelles et le collectif ne se voient donc pas attribuer les mêmes besoins, et quelques règles spécifique de la législation incendie sont à connaître.
Le plus simple et le moins exigeant porte forcément sur les habitations individuelles (plain pied ou R+1) qui n’exigent qu’1/4 d’heure de performance REI (voir notre poste sur la nomenclature feu pour comprendre cette classification).
Exception toutefois, si les maisons sont en bande et avec des structures (murs séparatifs) communes. Un mur doit alors avoir une performance d’une demi‐heure tous les 45 mètres.
Quand le bâtiment devient R+2, il se voit plus difficile à évacuer et forcément, la résistance au feu s’en ressent avec à nouveau une demi‐heure impérative de REI.
Et la logique évolue au fur et à mesure que montent les étages.
A R+7, il faut une heure de tenue au feu.
Au‐delà, le législateur s’est exprimé en mètres :
de 28 mètres à 50 mètres, c’est une performance d’1H30 qu’il vous faudra obtenir.
Compliqué direz‐vous ? Voici ci‐dessous un petit graphique qui vous aidera à vous y retrouvez mais attention il ne s’agit là que de la législation incendie des bâtiments d’habitation. Les fameux « ERP » Etablissements Recevant du Public relèvent d’une autre règle de résistance au feu. De plus dans le cas d’un matériau d’isolation, le REI peut évoluer.
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