Les maçonneries traditionnelles face à la réglementation thermique

Les réglementations thermiques ont fait table rase des bâtiments énergivores, en neuf tout au moins, et ceci nous laisse croire que tous les produits qui existaient avant leur arrivée doivent maintenant disparaître.

Notre bon vieux parpaing, subit de plein fouet cette croyance, le fait est que si il est la solidité même, il n’est pas jusque-là connu pour ses propriétés thermiques.

« Le travail du parpaing est d’assurer la structure »

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Normal vous répondrai un parpinologue (et j’en connais ! ), le bloc béton n’est pas là pour ça. Son travail est d’assurer la structure, et charge à l’isolant d’assurer la performance thermique. Pour autant, le bloc béton a connu un fort désamour suite au Grenelle, principalement dû à la croyance susdite : il y a des matériaux avant Grenelle et après Grenelle.

Faux, vous dirait le thermicien, on peut tout à fait réaliser une maison Rt 2012 voire Bpos en parpaing, et ce en utilisant le produit comme il se doit, avec un bon isolant à ses côtés. Il n’y a d’ailleurs pas moyen plus économique de monter un mur en ce bas monde, qu’un bon vieux bloc béton.

L’épaisseur du mur s’en ressent, ce qui n’est pas sans conséquence sur la superficie dégagée par la construction, et la décision dépend en fait, des priorités du maitre d’œuvre. Nombre de constructeurs s’en sont rendu compte et sont revenu à leurs premiers amours, fussent-ils gris.

Une chose est sûre, le bloc béton a encore de beaux jours devant lui, et les truelles n’ont pas fini de raisonner dans les chantiers.

Quels systèmes constructifs aujourd'hui ?

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